Sous ce vaste océan, cette étendue de mer,
L'infini nous portait, si petits, dans les airs
On ne voyait même plus la mince frontière
Entre terre et ciel ; il n'y avait plus de terre.
Le ciel nous ballotait, et nos frêles voiliers
Conquérant l'azur étaient le jouet des vents.
Face à cet espace, nos yeux étaient liés
Commme les cordes suspendant nos cerfs volants.
Accrochés à nos voiles, à l'aube des cieux,
L'infini nous offrait d'atteindre ses cités.
Nous cherchions les étoiles dans l'immensité ;
Mais le soleil seul donnait son bal lumineux.
Cerf volant, tu fais part de ce royaume bleu,
Ce royaume en retour est soumis à tes ailes.
Les vagues du vent te tanguent, perpétuelles,
Et tu vis, animé, tant que tu es aux cieux.