Poème pour un ami qui m'a fait passer de bons moments

Sous ce vaste océan, cette étendue de mer,
L'infini nous portait, si petits, dans les airs
On ne voyait même plus la mince frontière
Entre terre et ciel ; il n'y avait plus de terre.


Le ciel nous ballotait, et nos frêles voiliers
Conquérant l'azur étaient le jouet des vents.
Face à cet espace, nos yeux étaient liés
Commme les cordes suspendant nos cerfs volants.


Accrochés à nos voiles, à l'aube des cieux,
L'infini nous offrait d'atteindre ses cités.
Nous cherchions les étoiles dans l'immensité ;
Mais le soleil seul donnait son bal lumineux.


Cerf volant, tu fais part de ce royaume bleu,
Ce royaume en retour est soumis à tes ailes.
Les vagues du vent te tanguent, perpétuelles,
Et tu vis, animé, tant que tu es aux cieux.

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