Ma tête posée sur ton cou,
Et tes cheveux mêlés aux miens,
J'effleure doucement ta joue
Qui porte ton regard au loin
Toi, mon oiseau insaisissable
Que je ne voudrais point blesser ;
Durant cet instant immuable
J'ose à peine effleurer tes traits
Mes yeux muets les redessinent,
Mes sens captivés les savourent,
J'admire, émue, les courbes fines
De ton visage aux doux contours
Et lovés dans le bleu nuage
De l'amour qui ôte son voile,
Je vois enfin sur ton visage
Le ciel de tes yeux pleins d'étoiles.